Un si grand Soleil recrute Christian Prudhomme : “Je joue mon propre rôle…”
INTERVIEW. Directeur du Tour de France, l’ancien journaliste sportif donne ce soir la réplique à Yvon Back, alias le commissaire Becker…
D’où vient cette idée de jouer la comédie ?
Christian Prudhomme : Mi-novembre, je devais aller à Montpellier, pour parler de l’étape du 22 juillet avec le maire, Michaël Delafosse. 48 heures plus tôt, il annule le rendez-vous, car Delphine Ernotte (présidente de France Télévisions, ndlr) vient poser la première pierre des nouveaux studios d’Un si grand soleil. Sauf à venir le rejoindre à cette occasion. Ce que je fais volontiers. Là, Gaël Chabot, directeur de France.tv studio et ancien patron de la prod des sports, avec qui j’ai travaillé quand je commentais le Tour, propose de mettre en scène l’épreuve dans un épisode. Je dis : « Formidable ! » Trois mois après, on m’informe que j’allais jouer mon propre rôle. Je n’avais pas imaginé les choses de cette manière-là…
En quoi consiste votre intervention ?
En réalité, sur une journée de repos, le commissaire Becker, adepte du vélo, m’accueille… Je peux dire qu’il s’agit d’un authentique rôle de composition car, au cours d’un repas avec lui, je ne prends qu’un plat, alors que j’enchaîne habituellement entrée-plat-dessert. (Rires)
Jouer la comédie vous fait un point commun avec l’ancien coureur et actuel consultant de France Télévisions, Thomas Voeckler, apparu en 2017 dans Plus belle la vie…
J’étais récemment à son anniversaire. Je n’y ai pas pensé. On va se rattraper pendant le Tour. On a aussi en commun d’être d’ascendance alsacienne.